Miwo Miba

Hum […] 

Rires et pleurs ! Ça a été toujours comme ça et c’est normal. Ne pensez pas que l’histoire de ce pays vous servira dans vos discours, quand vous aurez envie de restituer votre allure indigéniste si fière. Vous allez le regretter. L’histoire prend toujours des notes. C’est comme pour le carma, ça vous condamne à revivre une action, une attitude ou un choix négligent. Gare aux manfouben saint Tomas ! Il y a un ensemble d’interrogation que jamais vous ne prenez le temps de pencher dessus. Je ne peux pas tolérer : le fait que je dois abandonner ce (pays) qui est à moi. Comment se fait-il que ce soit moi qui dois être frustré quand je ne vole pas ? Quand je ne tue pas ? Quand je ne kidnappe pas ? J’étudie bordel ! On dirait que mes parents ont oublié de me dire : « L’école ne vaut pas la peine ». Dans les livres et les principes je lis l’espoir et un monde meilleur, cependant dans les visages de mon entourage je lis une peur viscérale et la fuite. Suis-je analphabète ? Je ne crois pas !  

Une foutue télé réalité !  Voilà ce qu’on est. Il y a toute une équipe de production qui travaille san pran souf sur des intrigues pour garder l’ambiance en Haïti. On n’arrive même pas à avoir un moment de répit. Finalement, Ces lignes que j’écris me fatiguent, advienne que pourra. Je ne vais rien effacer. Je vais les laisser comme ça, mal écrites et sans cohérence. Si vous voulez comprendre, débrouillez-vous ! Parce que j’exerce un droit ! La liberté d’expression ! En grammaire ou et en expression écrite ! 

Pendant que nous nous éloignons des moments sans précédent, l’histoire devient capricieuse en préférant une chronologie sombre : pays lock, kidnappings, corona, assassinats, coup d’état, catastrophe naturelle […] On s’élance à travers d’aventures sorties tout droit des contes d’Agatha Christie, des films hollywoodiens et même de stupides parodies filmographiques échouées. Chaque événement qui vous parait récurrent, a sa propre empreinte. Par exemple Je me sers d’une musique pour retrouver mon inspiration, mais cette dernière vient toujours avec une couleur différente, à moi de mélanger mon pinceau et ma muse. Bref !  


Ki jan nou vle viv finalman ? 


On a accepté de vivre dans la merde. Pourquoi ? On a accepté de s’accommoder à la merde. Mais pourquoi ? Moi personnellement il y a des moments où je doute, parce que je réalise que j’ai baissé ma garde. Je m’en veux d’être passif et vague. Je dois vous demander de valoriser la connaissance et d’arrêter de refouler toutes ces conditions que vous n’aimez pas. Moi, je les écris. Je le dois, aux ancêtres, à vous (compatriotes et enfants de cette nation) également. Pourquoi on ne peut pas le faire ? Est-ce que vous, jeunes haïtiens, vous avez besoin d’être convaincus que vous avez acceptés de patauger dans la merde ? Pendant que vous savez qu’il y a eu beaucoup d’argents qui ont été donnés pour assurer de bonne condition viable. Pourquoi on ne peut pas faire comme les autres (pays émergents) ? Propreté, électricité, citoyenneté, stabilité, intégration, engagement, développement […] pourquoi ? Pourquoi rien ne nous concerne ? 

On est pathétique!

<blockquote class="twitter-tweet"><p lang="und" dir="ltr"><a href="https://twitter.com/hashtag/Ann_dezobeyi_leta?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Ann_dezobeyi_leta</a>. <br>😡😡😡😡😡😡</p>&mdash; Arthur Pierre (@Thurolls) <a href="https://twitter.com/Thurolls/status/1452267127294119949?ref_src=twsrc%5Etfw">October 24, 2021</a></blockquote> <script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>Arthur Pierre, Le Loup Solitaire 

Commentaires

  1. L'histoire prend toujours des notes. J'ai lu ton texte avec beaucoup d'attention et j'ai pu remarqué que le titre découle d'une Philosophie qu'on appelle : le spiralisme.

    Le spiralisme c'est se tourner au tour d'u ne chose sans pouvoir déceler une réponse pour transformér les situations d'ou la description du pays dans ton texte et l'explication peut être de cette incohérence qui en découle...Il le faut le dire, cette incohérence démontre la nature de chaque citoyen vis à vis de leurs actions, leurs comportements et autres. Sur ce, je voudrais attirer ton attention sur cette compréhension des choses de la vie qu'Albert camus à développer dans son mythe descissif... qui dévoilent le niveau de sagesses auxquelles qu'il faut pour affronter l'incohérence de cette vie MIWO MI BA... La vie ne vaut la peine de vivre... si l'histoire ne prenait pas de note.

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

REPÈRES

Féminisme et patriarcat : Déconstruction, éducation ou affrontement

Brulant Souvenir