LA FEMME : TOUT ET RIEN

 

Oubliées de l’histoire, elles le sont. Double face de la pièce de monnaie dominant et dominé, elles le sont. Ombre des grandes périodes innovatrices et des moments sans précédent ; elles le sont. Tantôt en héroïne, en ténèbres ou joker elles le sont pi rèd. Avec tellement de chapeau, elles deviennent une arme : romantique, épique, spiralisée, redoutable, qui passe de siècle en siècle entre les mains des sociétés sans jamais déposer ce lourd fardeau qui les siphonne et en même temps qui définit tout ce qu’elles sont : femmes. Elles rebondissent sur les discours de genre pour se casser les dent contre le mur limitrophe de leur œuvre aidant à la retransmission des valeurs machistes de génération en génération comme mères socialisatrices. Pourquoi :

Entre la galanterie et le mâle alpha, se trouve: une femme qui se sent vexée d’être rejetée? Une autre femme qui a besoin de l’argent en continu sans travailler ? une autre a besoin du féminisme comme bouclier pour exercer son libertinage ? une autre qui garde le schéma machiste dans son foyer tandis qu’à l’extérieur, le déplorant, elle est militante on ne peut plus. Raison : parce qu’elles sont toutes des femmes. Cependant la majorité de leur semblables se trouve dans les marres de boues dans les marchés à multiplier des techniques d’économie sociale et solidaire pour survivre. D’autres dans les petites chambres domestiques de kay Madan direktè entèl, certaines d’entre elles dans les bidonvilles et les quartiers pauvres infestés de gangs avec la mort qui rôde chaque minute. De surcroît la plupart d’elles sont délaissées avec une demi-douzaine de gamin à élever. Celles précédentes vous diront : w ap jwenn sa wi.

L’anthropologie de la vision féministe se termine là ou se trouve l’homme de la maison, peu importe son âge, c’est automatiquement un besoin, c’est un confort de socialisation. Il suffit d’être féministe pour oublier la profondeur enracinée de ce système comportementale automatisé de l’homme (haïtien) : une crise identitaire. Que diront ces femmes intellectuelles si je leur dit :

Entre le machisme et le patriarcat se trouve un féminisme misogyne sarcastique d’un ensemble de petit être exclusif appelé : femmes. Entre l’argent et cette cause, il y a une crevasse d’une envergure capitaliste et sismique. Entre le pouvoir positif et celui des réseaux sociaux, des twerks, des orgies, des allumages séductrices, et les yeux doux de Madan Colo se trouve feinte et ambition. Elles reproduisent exponentiellement le schéma sexiste, en étant réactionnaires à tout détail, pour la simple et bonne raison qu’elles sont femmes, cependant on se demande ou est ce pouvoir tant désiré, par ces dernières, soit disant entre les mains des hommes ?

Pas d’objectivité ! Pas de sang froid ! Point de rationalité ! Les nerfs à fleur de peau, d’un romantisme époustouflant, entre temps :

La notion sexiste reste une idéologie fourvoyée et complexe. Un conditionnement qui a envahit tout une mode de vie. Est-ce la nature, la cause ? Est-ce le mâle ou la femelle ? on ne saurait le préciser. Cependant on a remarqué pas mal de besoins comblés pendant la mise en place des rôles arbitraires et primitifs de la femme et de l’homme, vis-à-vis des développements à assurer pour le futur. Dans de telle circonstance, le pouvoir devient fumée, que celui qui arrive à en aspirer au maximum devient dominant : d’où se trouve cette limite que confronte le sexe pour déterminer celui qui est l’alpha. Plus de : raison du plus fort qui sera la meilleure. C’est de préférence détenir Crésus dans la paume de sa main qui rend meilleur.

L’argent ça va, ça vient. Dès fois il charrie un ensemble de confusion, qui en fonction des intérêts, évoque une question de sexisme, de féminisme, de patriarcat ou de machisme. Mais en réalité en observant bien c’est juste une question de capital. Si on l’a, tous les masques tomberont. Ce qui est sexiste se dévoilera sexiste et de même pour les autres.

 

Arthur PIERRE, Le Loup Solitaire

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