Il a fallu

Il a fallu

Que ce bleu devienne vert et ensuite rouge. Comme le sang de ce golem mort, sentimental auquel on a donné vie par la force nos magiques convictions émotionnelles. Cet arc-en-ciel de toutes les couleurs a bougé tellement vite qu’il est devenu blanc,  comme nos liens vides et perdus maintenant. Il a même empêché cette forte pluie de passion qui allait scellée notre relation.

Il a fallu que tu te retires !

Je suis resté imprégné de ton odeur, de ta chaleur, de tes réflexes, de tes petites habitudes, de ta voix, de tes défauts, de tes maux, de ton subtil sens de caractère. Tout est devenu sans importance avec leur unité de valeur négligeable à part le temps.  Le temps de chaque brève et mince rencontre, ou on ne trouve pas le courage de brandir nos adieux. On est comme prisonniers de tous ces maux volontaires.

Il  a fallu que tu gardes ton silence !

Même écrire quelques lignes en étant honnête avec moi-même me font nager dans la mélancolie qui se trouve être ma muse. Pff ff !

Il a fallu que je te laisse sans  me battre.

Je ne regrette rien, mais j’ai soif d'une chose qui ne sera jamais à ma disposition ; elle est morte.

 

Hommages à la sincérité et l’honnêteté !     

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